Après l’épisode de la console PS5 Pro qui sortira le 7 novembre 2024, c’est au tour d’une autre future console de Sony de faire parler d’elle.
La console PlayStation 6 est en développement, avec le fabricant AMD qui aurait raflé un contrat de 30 milliards de dollars. Contrat perdu en 2022 par Intel à cause de marges opérationnelles trop faibles pour Sony.
Mais les choses ne s’arrêtent pas là, puisqu’une puce AMD et ses composants seraient rétrocompatibles en natif avec la PlayStation 5…
Sony choisit AMD pour obtenir des marges bénéficiaires plus juteuses
PlayStation continue sa politique commerciale, favorisant au maximum ses marges, gavant certains dirigeants et actionnaires… Au détriment de ses joueurs…
En effet, Reuthers nous apprend qu’Intel a perdu en 2022 un contrat de plus de 30 milliards de dollars ! Pour avoir proposé des prix plus élevés de puces que ceux d’AMD, notamment à cause d’un manque de rétrocompatibilité en natif
Intel + Sony = PS6 plus chère ?
D’après le rapport de Sony suite au projet avec Intel, passer par ce dernier aurait eu pour effet d’alourdir le prix de la PS6 (ou faire baisser leurs marges…) :
Passer d’AMD, qui a fabriqué la puce PlayStation 5, à Intel aurait risqué d’entraîner un manque de rétrocompatibilité. Ce qui a fait l’objet de discussions entre les ingénieurs et les dirigeants d’Intel et de Sony.
Sources : rapport interne de Sony, suite au projet PlayStation – Intel, pour la PS6
N’étant de ce fait pas directement rétrocompatible et AMD rétrocompatible nativement (le fondeur de puces et de composants de la PS5). Intel aura perdu l’un des plus gros contrats de sa vie… Mais aura profité à son concurrent AMD, grâce à son partenariat avec Sony pour la PlayStation 5 et de prix plus bas, surtout à propos de la possibilité de faire tourner les jeux PS5 (et peut-être PS4) sur PS6.
D’ailleurs, retenez bien cet article : SI PlayStation trouvait l’excuse de ne pas rendre compatible sa console PlayStation 6 avec la génération précédente. NDLR
Choisir AMD pour offrir une rétrocompatibilité avec la PS5 à la future console PS6
Trois sources concordantes confirment la gigantesque perte de contrat d’Intel en faveur d’Advanced Micro Devices (AMD), avec Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. Fabriquant des milliers de plaques en silicium depuis des années pour fournir Sony et sa future console PS6.
Générant des milliards de dollars : ce qui révèlera et confirmera que le binôme fabrique bien depuis des années les composants pour la PlayStation 6.
2022 : la réunion où tout bascule entre Sony et Intel… En faveur d’AMD
Après la réunion des deux PDG et des dizaines d’ingénieurs de Sony et d’Intel, le responsable communication de la firme l’a forcément mauvaise :
Nous sommes en profond désaccord avec cette caractérisation, mais nous ne ferons aucun commentaire sur les discussions actuelles ou potentielles avec les clients. Nous avons un pipeline de clients très sain dans nos activités de produits et de fonderie, et nous nous concentrons résolument sur l’innovation pour répondre à leurs besoins.
Source : porte-parole d’Intel
On sent pour firme US que la pilule est forcément difficile à avaler, avec une perte vertigineuse de plus de 30 milliards de $ et de revenus sur presque une décennie…
AMD décroche le jackpot, PlayStation des marges encore plus élevées
Il faut d’ailleurs savoir qu’un tel contrat bouleverse la production de chipsets d’AMD et son activité de fondeur (moyenne de 100 millions de consoles PlayStation vendues en 5 ans). La marge du constructeur est d’habitude (sortez les mouchoirs…) de l’ordre de 50 %, mais AMD sera en dessous avec le contrat commercial signé avec Sony, pour décrocher le contrat de plus de trente milliards de dollars.
L’effet mécanique de choisir de faire moins de marge, compensé par les volumes de ventes passés par Sony et favorisera 5 à 7 années de tranquillité commerciale et financière au fondeur américain. Ce qui n’est pas rien pour ce genre d’activité très spécifique, boostée par les commandes massives de clients importants.