Tout le monde pensait que l’épisode du changement de prix des abonnements Xbox Game Pass était enterré.
Que nenni, Microsoft répond du berger à la bergère à la FTC, au travers d’une lettre en direction du Tribunal Fédéral…
Microsoft défend la stratégie d’augmentation tarifaire d’Xbox de son Game Pass
La FTC a du mal à cacher une forme d’animosité envers Microsoft et sa filiale gaming Xbox. Depuis l’humiliation du rachat d’Activision Blizzard King et l’aide d’Ubisoft (15 ans de gestion du Cloud Gaming Xbox).
Cette forme de rancœur a souvent été démontrée en journalisme jeux vidéo, notamment lors des 18 mois consécutifs au rachat d’ABK par Xbox. Microsoft persiste et signe, en assumant allègrement les augmentations de prix de la part d’Xbox.
Microsoft Versus FTC : Microsoft win, perfect ?!
La FTC tente une fois de plus de remettre en cause Microsoft en cause, suite au rachat d’Activision – Blizzard – King pour 69,3 milliards de Dollars.
Comme souvent, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Vous trouverez la traduction de la lettre que Microsoft a envoyé au Tribunal Fédéral, pour répondre à celle de la FTC.
En effet, la firme US démontre habilement que l’augmentation de tarif ne prend pas en compte :
- L’augmentation de qualité et de services
- Les futurs Call Of Duty qui vont arriver pour les abonnés du Game Pass
- Sans mesure de forclusions verticales – restriction sur les consoles concurrentes, argument érigé par la FTC et Sony (en vain).
- Avec les premières sorties Day One pour des Call Of’ pour les abonnés Game Pass
- Dont l’argument massue du prix, où la firme de Redmond démontre que l’abonnement abandonné n’offrait pas de multijoueurs et que le cumul des deux abonnements était moins coûteux
Traduction de la lettre de réponse envoyée par Microsoft à FTC contre Microsoft Corp
Une aberration de voir une entité comme la FTC être aussi léger en préparation de dossiers : en omettant délibérément de prendre en considération l’ensemble, dans sa globalité.
Mais aussi montrer que cette dernière ne maîtrise pas du tout son sujet et arrive une fois de plus en mode petits bras face à la situation.
Bonne lecture :
Le 19 juillet 2024
VIA ECF FILING
Molly C. Dwyer
Greffier
Cour d’appel des États-Unis pour le neuvième circuit
Palais de justice James R. Browning
95 Seventh Street
San Francisco, CA 94103Objet : Commission Fédérale du Commerce v. Microsoft Corp, No. 23-15992
Chère Madame Dwyer :
La lettre de la FTC en vertu de la règle 28() présente un compte-rendu trompeur et hors dossier des faits et constitue une continuation des tentatives de l’agence de réinventer son affaire en appel.
Au début du mois, Microsoft a annoncé des changements dans son service d’abonnement aux jeux, Game Pass, afin d’offrir aux consommateurs des options intéressantes à différents niveaux de prix. Microsoft propose un nouveau niveau de service, Game Pass Standard, qui donne accès à des centaines de jeux du catalogue et à des fonctionnalités multijoueurs pour 14,99 euros par mois. Il est faux de dire qu’il s’agit d’une version « dégradée » de l’offre Game Pass pour console, qui a été abandonnée. Cette dernière n’offrait pas la fonctionnalité multijoueur, qui devait être achetée séparément pour 9,99 $/mois supplémentaires (soit un coût total de 20,98 $/mois). Le prix de Game Pass Ultimate passera de 16,99 à 19,99 dollars par mois, mais le service offrira plus de valeur grâce à de nombreux nouveaux jeux disponibles « au jour le jour ». Parmi eux, la sortie prochaine de Call of Duty, qui n’a encore jamais été disponible sur un abonnement « day-and-date ».
La FTC a à peine mentionné l’abonnement lors du procès, se concentrant plutôt sur la théorie selon laquelle Microsoft retiendrait Call of Duty de la console de Sony. Ans.Br. 18-19, 26-27. Le tribunal de district a rejeté à juste titre cette théorie, qui est maintenant encore plus érodée par l’accord de dix ans conclus entre Microsoft et Sony pour maintenir Call of Duty sur la PlayStation – un contrat que Sony a été « ravi » de conclure. Bien que la FTC ait désormais tenté de se concentrer sur son prétendu marché des abonnements, sa lettre ne correspond pas aux arguments qu’elle a avancés ci-dessous. Si l’on met de côté le fait qu’il est courant que les entreprises modifient leurs offres de services au fil du temps, l’argumentation de la FTC sur tous ses marchés présumés a toujours reposé sur la forclusion verticale, c’est-à-dire sur le fait que Microsoft refuserait Call of Duty à ses rivaux et nuirait donc à la concurrence. Mais même sur le marché présumé de l’abonnement, Call of Duty n’est pas refusé à quiconque le souhaite…
Rakesh KilaruSource : Microsoft – lettre de réponse envoyée à la Commission fédérale du commerce contre Microsoft Corp, n° 23-15992