Licenciements, jeux physiques, stratégie : où sont les promesses Xbox ?!

Après plus de 18 mois de pérégrinations de la branche gaming de Microsoft lors du rachat d’Activision / Blizzard / King.

Conduisant à la validation de la plus grosse fusion / acquisition jeux vidéo de tous les temps et que tout était carré pour Xbox. 1800 licenciements sont annoncés au sein des Xbox Game Studios : après les 10 000 de janvier 2023 !

GROS dossier licenciements, jeux physiques, promesses, stratégie commerciale Xbox. Carton rouge MS + industrie du jeu vidéo !


11 800 licenciements en l’espace d’un an : il est beau, le rachat d’ABK !

Faut-il revenir sur le rachat d’Activision – Blizzard – King ? Annuler ce rachat ? Fortement sanctionner Microsoft ou Xbox ?

Les questions méritent d’être soulevées, évoquées et développées : tant la chronologie des faits et l’attitude venant d’un géant de la stature de Microsoft / Xbox est indécent !

Car lorsque le monde du jeu vidéo se fout ouvertement de la g….e des joueurs et des développeurs, il n’y a qu’un pas : de géant (se référer au dernier paragraphe) !

Alors que de prétendues excuses et autres écrans de fumées sont déployés, comme de beaux décors de cinéma Hollywoodien pour meubler. Et que de belles ritournelles dignes des pires Commedia Dell’ Arte sont employées.

Les mouchoirs, la vaseline et les Césars de la meilleure interprétation ne sont souvent pas très loin…

Tandis que Microsoft faisait en sorte de laisser une certaine liberté (à défaut de ses deux concurrents) de sa branche gaming Xbox.

Et que la firme ne bougeait pas une oreille, avec des projections établies au-delà de 2030 (vérifiées via les leaks massifs de la CMA) : patatras ! Les efforts partirent en éclats…


En un an, presque 12 000 Développeurs licenciés VERSUS 69,3 milliards de dollars de rachat d’Activision – Blizzard – King : qui est indécent ?!

Pour une entreprise classique, la chose ne passerait pas. Pour une entreprise moyenne encore moins. Pour une multinationale, d’autant plus.

Alors lorsqu’il s’agit d’un géant de la Tech comme Microsoft (avec de sulfureux dossiers et habitudes qui collent à la peau).

À qui appartient Xbox (qui avait pourtant une très grande indépendance, appréciée par tous) : comment oser ne serait-ce que de laisser passer l’idée ?

Comment dans d’aussi grosses firmes peut-on avoir cru trente secondes que les réactions ne seraient pas à la hauteur de la honte et du scandale que représentent ces récents 1800 licenciements et 11 8000 en à peine un an ?!

Licenciements Microsoft / Xbox : la démonstration par les chiffres

Même en partant d’un exemple théorique qu’un employé Xbox Game Studios coûterait à la firme un salaire moyen (nous sommes bien en dessous de la vérité) :

  • Un minimum de 3 000 $ par employé, en moyenne (sans intéressements, avantages et bonus)
  • Calculé sur 12 mois de salaires annuels (là encore, sans compter les éventuels bonus)
  • Cela, pour 11 800 développeurs / autres employés de l’entreprise et de ses filiales

3000 $ x 12 mois x 11 800 employés = ce qui ferait réaliser une économie salariale de 432 000 000 millions de $ à Microsoft / Xbox.

Ce qui peut paraître énormissime, sauf que pour un géant comme Xbox / Microsoft :

69 300 000 000 (rachat Activision Blizzard King)÷ 432 000 000 millions de $ (salaires) = 160,4 fois moins que le montant de l’opération de fusion / acquisition faite par Xbox !

Et qui est uniquement basé sur le montant du rachat des trois entités : imaginez sur le montant des firmes Xbox ou même de Microsoft… Ce qui représente In Fine peanuts, pour de tels ogres de la Tech.

Comment peut-on donc se priver d’une telle richesse et de telles forces actives ?!

Même en considérant les 42 000 embauches faites par Microsoft pour sa branche gaming, de facto grâce aux rachats de studios : c’est plus de 37 % de ces effectifs précis mis à la porte !

Quasi moins 9 % de l’effectif total d’Xbox Game Studios : il faut le souligner !

Même si certains services pouvaient être en doublons, d’autres services vont directement être impactés : comme le Community Management, qui sera beaucoup moins présent.

Très ambitieux et raccord : pour une entreprise qui affirme publiquement sont envie d’avancer. Sauf pour délocaiser le travail pour du travail moins cher, moins compétent ou bien le remplacer par une AI pour rentabiliser au maximum les process…

Qui fera aussi que les joueurs accèderont beaucoup moins facilement à un vis-à-vis de qualité (service clients, service après-vente…) et découragera une certaine partie d’entre eux…

Et qui vient également fortement impacter les chiffres des licenciements 2023. Sans compter les conséquences indirectes et les licenciements en cascades (sous-traitants).

Lorsqu’en pleines périodes de pandémies mondiales et que par la suite (voir chapitre suivant) tous les projets avaient du retard. Et manquaient cruellement de forces vives sur des projets, comme sur des jeux triples A !

On se demande légitimement si l’on n’essaye pas de nous prendre pour des lapins de deux semaines… CQFD.


Les spécialistes Wish du Web : les défenseurs du néant. Ces nouveaux héros des temps modernes du jeu vidéo !

Ensuite, certaines personnes qui n’ont jamais eu à gérer la moindre entreprise commerciale (à but lucratif) vont naïvement tenter de nous expliquer que c’est à cause de la surconsommation pendant le COVID-19.

Ou que les entreprises de jeux vidéo auraient en majorité toutes eu les yeux plus gros que le ventre à ce moment-là, en sur-embauchant des employés.

Spécialistes Wish du jeu vidéo : amnésie collective diagnostiquée ?

Ce qui est totalement FAUX : puisqu’elles essayaient déjà toutes de s’organiser tant bien que mal pour essayer de travailler en télétravail… Et qu’il n’y a quasiment pas eu (en % dans l’industrie du jeu vidéo) de rachats de studios ou de phénomène de suremplois à ce moment-là.

Les studios de développement avaient d’autres chats à fouetter à ce moment-là : notamment, essayer de ne pas trop décaler les dates de sorties des jeux pour ne pas déplaire aux éditeurs et aux Actionnaires.

Comme l’argumente si bien Bugland (vidéo du début), la restructuration impacte 9 % de l’effectif total Xbox Game Studios !!

Éditeurs – Actionnaires – date de sortie : l’autre visage qui met une inutile pression à toute une profession

Devons-nous reparler des éditeurs qui poussent pour que les jeux sortent aux dates prévues, même CONTRE l’avis des développeurs ? Allons-y !

Notamment en parlant des flagrants exemples :

  • Forza Motorsport (en 13 épisodes, sorties tous les deux ans en alternant avec Forza Horizon, avec de très bonnes notes 11 fois sur 13)
  • Starfield
  • Cyberpunk 2077, avec des jeux à succès, toujours nickels (hormis un The Witcher sorti trop vite et pleins de soucis techniques)

Quel développeur ou studio de développement digne de ce nom voudraient voir leurs jeux pas finalisés à leur idée, bourrés de bugs ?

Et se faire carboniser par les joueurs, par la Presse et par les influenceurs ? La réponse est dans la question : personne !

D’autant plus que toutes ces personnes auraient pu TOUTES être déployées après la période de pandémie mondiale de Covid pour renforcer de nombreux studios de développements des Xbox Game Studios !

Pour gérer bien plus intelligemment l’intégralité des projets :

  • Rattraper certains retards et ne plus subir
  • Raccourcir les délais de productions et gagner en compétitivité. Donc en rentabilité
  • Renforcer les formations dans l’ensemble des studios par l’application de renforts clés dans certains studios. Pour hisser vers le haut, de façon vertueuse des studios plus modestes
  • En profiter pour créer de nouvelles licences
  • Relancer certaines des 180 licences exclusives (officiellement) détenues par l’agglomérat des Xbox Game Studios

Ces personnes-là ont des Bac+5 en écoles de Commerce, en Management et en Communication. Des niches qui dilapident des fortunes dans du vent, la politique du vide.

Avec des salaires et des avantages faramineux : mais ne sont pas fichus de sortir de leurs chiffres, de leurs analyses (tronquées).

Et de connaître certaines bases de l’Histoire de leur propre industrie ou entreprise : l’essence même du jeu vidéo. De l’amateurisme à grande échelle.

Nous savons de quelle manière sont dilapidées inutilement des fortunes : avec tout fait en XXL, en grandes pompes dans du futile.

Au lieu d’avoir un minimum de savoir et de bon sens commun. NDLR.


Phil Spencer dans le costume de Super-Menteur ? Quand certaines promesses ne sont pas suivies de faits, ni tenues ?

Lorsque Phil Spencer intervient tout sourire lors des shows à l’américaine en faisant de belles promesses : comme Jim Ryan et tutti quanti Reggie Fils-Aymé depuis des années.

Même si Phil Spencer est à mettre dans la catégorie des dirigeants qui sont de vrais joueurs et passionnés de jeux vidéo : personne ne peut remettre cela en cause. D’autant plus vu son temps de jeu 2023 et lors de chaque année.

Mais bien souvent, ces showmen / showwomen font de belles promesses et ne les tiennent pas : avec des faits qui ne suivent pas et qui sont vérifiés dans le temps.

Microsoft – Xbox – Phil Spencer : accélérer les jeux dématérialisés, ne pas tenir leur promesse envers les joueurs et nuire au jeux vidéo d’occasion ?

Avec les licenciements de la partie gérant une partie des jeux physiques : Phil Spencer – Xbox contredisent leur discours officiel.

Dans lequel ils voulaient absolument ne pas reproduire les mêmes erreurs, aller de l’avant et écouter les joueurs.

Que nenni ! Pure communication marketing.

Xbox – Microsoft : fermeture de la structure de production des jeux physiques imminente ! Un SCANDALE !

Ce process leur permet surtout d’accélérer la fin du jeu physique, mettre un coup aux jeux vidéo d’occasion et au marché de la revente de jeux d’occasion. Puisque la structure interne de la firme sera purement et simplement fermée !

Très certainement pour augmenter la rentabilité des jeux produits. On nous disait que les jeux dématérialisés seraient moins chers que les jeux matériels : FAUX !

C’est leurs marges qui augmentent et leurs poches qui se remplissent : pendant que les vôtres se vident (le système des vases communicants) au fur et à mesure.

Via toutes les augmentations totalement injustifiables (consoles, jeux, matériels, services, abonnements, contenus additionnels…) !

Pour capitaliser encore plus dans le Game Pass / ses dérivés, augmenter le taux de marge, la marge opérationnelle et les bénéfices.


Xbox va fermer son unité fabricant les jeux physiques : faire disparaître les jeux sur supports, en faveur du Game Pass !

Peu importe l’avis des joueurs et leurs pseudos discours d’apparence bienveillants : la tenue d’apparat est bien loin de la réalité des faits…

La firme va fermer son entité qui gérait la création des jeux Xbox physiques. Ce qui est une abbération et une véritable scandale !

D’autant plus vu la solidité et la puissance financière de Microsoft – Xbox : laisser le choix aux consommateurs. Qui était une demande des joueurs auprès de Phil Spencer / Xbox et qui devait être suivie de promesses dans les actes : un des engagements pris. Mensonges.

Produire des jeux physiques est bien le minimum syndical pour un géant de la Tech qu’est Xbox – Microsoft et qui se vante de vouloir améliorer tous ses process. Avec comme vertue d’être toujours plus à l’écoute et proche de ses joueurs !

Ce qui aurait pour effet de se différencier de la concurrence par des pratiques vertueuses.

En proposant justement des jeux physiques aux joueurs qui le désirent (pas des codes de téléchargements : la grosse arnaque), à la fois bénéficier d’une DN élevée et une présence magasins offrant une visibilité.

C’est d’ailleurs une ENORME erreur stratégique commise par Xbox en France, au Japon et presque partout par la firme américaine !

Une grande majorité de consommateurs (grand public) ne sachant pas qu’une console Xbox existe encore. La raison : la non-visibilité, à cause d’une absence de jeux vidéo physiques Xbox Series X/S – Xbox One – PC au sein des structures de ventes physiques…

Comme l’illustration du scandale Senua’s Saga : Hellblade II (syndrome Alan Wake II) de Microsoft de ne pas avoir aidé à sortir le jeu en version physique.

Plus de marge, moins de frais, le calcul est vite fait pour Xbox : favorisant au maximum leur Game Pass.

Mais au détriment de tous les joueurs voulant rester sur support physiques (joueurs traditionnels – une forte majorité, collectionneurs…) : en les forçant à ne plus avoir le choix !

On comprendra alors aisément SI les joueurs font à l’avenir l’impasse sur les achats de ce type de jeu ou fuient tout simplement vers la concurrence. Comme au Japon : alors que Microsoft n’a jamais réussi à s’imposer sur ce territoire / sur ce marché et se fait éclater façon pop-corn par ces concurrents…

Celle qui proposeront encore des jeux physiques et laissera le consommateur final décider seul, en toute liberté.

En laissant le choix aux clients finaux : aux joueurs !

Véritable carton rouge à Microsoft, à Xbox, à Phil Spencer et aux hauts responsables de la firme !
Qui mettent ou qui ont mis (Bobby Kotick, suivez notre regard) plus de 12 000 familles de créatifs du monde du jeu vidéo dans la difficulté en 1 an


Licenciements en fin d’année calendaire / fiscale : le gang des hypocrites du jeu vidéo vous prennent pour des débiles !

Optimiser fiscalement les résultats et les performances d’une firme, en procédant à une vague de licenciements en fin d’année civile ou calendaire.

Voilà ce que la majorité des entreprises de jeux vidéo pratiquent : en prétextant des tas de fallacieuses excuses, pour tenter de passer pour d’empathiques gentils.

Il y a le langage officiel et le factuel : le reste est purement et simplement de la littérature, du vent (hormis quelques rares exceptions, minoritaires) !

Tout comme le parallèle avec les augmentations de prix…


Licenciements / augmentations de prix, même combat ! Tous les prétextes sont bons, tant qu’ils arrivent à vous les carrer dans…

L’idée étant de réussir à faire passer le plus facilement la pilule : même lorsque cette dernière devient de plus en plus énorme à avaler…

Dans le cas de figure des licenciements de ce genre, les dates sont très souvent optimisées pour grandement améliorer les résultats et bilans comptables d’une société / de ses filiales.

Le but : flatter les actionnaires / cadres dirigeants dans le sens du poil, dégager de meilleurs bilans, booster la compétitivité de la firme. Et produire de substantiels dividendes pour ces derniers.

Augmentations tarifaires, baisses de services, promesses en pagaille, licenciements : tous les sujets seront soumis à prétextes afin de mieux faire accepter la chose… Jusqu’aux prochaines…


Bonimenteurs ? À la bonne heure ! Quelques exemples parlants.

L’Histoire contemporaine des jeux vidéo en est truffée :

  • Le passage du support cartouche au support disque (supports qui seraient moins chers, avec zéro piratage…)
  • L’évolution vers un nouveau support disque (plus de services, du jamais vu en expérience de jeu pour les joueurs, des contenus d’un nouveau genre…)
  • La présence de disque dur dans les consoles (il sera possible de stocker des centaines de jeux, de ne plus avoir de temps de latence. Comme le pseudo disque dur : le SSD magique PlayStation 5, du grand marionnettiste Julien Chièze)
  • Le jeu en ligne (un abonnement qui permettra d’avoir plus de contenus, moins cher que le jeu physique et sans augmentations tarifaires…)
  • Les abonnements et les services (des révolutions qui apporteront une expérience joueur inédite et qui
  • Le stockage vers un service Cloud (qui stockera vos jeux, parties et services : jusqu’au bon vouloir du développeur et du constructeur, même si vous avez payé pour…)
  • Les jeux dématérialisés (devant être de 30 à 50 % moins chers que les versions physiques… Ou pas. Avec des versions plus chères : alors que les marges sont bien plus élevées !
  • Le contenu additionnel (DLC, contenus additionnels même disponibles au lancement du jeu comme dans Street Fighter 6 au lieu de les obtenir comme avant. Gratuitement et au mérite)
  • Les Micro-paiements et microtransactions (les arnaques – le cancer du jeu vidéo !)
  • La disparition de l’utilisation des jeux hébergés en Cloud !
  • Et même empêcher certains jeux physiques de fonctionner au bon vouloir des constructeurs de consoles – des plateformes de gaming ! Un véritable scandale !!

Et bien d’autres exemples qu’il sera bon de développer dans un autre dossier (attention : la liste pourrait-être longue).

Que ce soit dans ce trsite dossier licenciements au sein d’Xbox Game Studios, dans le monde du jeu vidéo ou bien dans le monde commercial : il faut toujours raison garder.

En recontextualisant la chronologie, les faits et tenter de ne rien omettre pour tenter d’avoir une vision d’ensemble la plus large possible (jamais évident).

Courage aux personnes derrière ces chiffres, honte aux décisionnaires.

Et ne JAMAIS oublier que ce sont les consommateurs – les joueurs qui ont le dernier mot. NDLR.


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